La réduction de la consommation peut jouer un rôle important dans la lutte contre le changement climatique, même si peu de partis politiques abordent ouvertement la nécessité urgente de réduire les déchets, les ressources et la consommation.
La production et la consommation de biens et de services sont responsables de nombreuses émissions de gaz à effet de serre, qui contribuent au réchauffement de la planète. En réduisant notre consommation de biens et de services, nous pouvons diminuer la demande de biens qui génèrent des niveaux élevés d’émissions. Cela peut, à son tour, encourager une évolution vers la production de biens et de services plus durables ayant un impact moindre sur l’environnement. Le défi d’une réduction immédiate de notre consommation est qu’elle aura un impact immédiat sur les pertes d’emplois et l’économie mondiale/locale. Il existe également un déséquilibre dans de nombreuses économies occidentales où il n’y a pas assez de travailleurs hautement qualifiés dans certains secteurs. Certains secteurs continuent de perdre des emplois au profit de l’automatisation, comme les usines, le tri du courrier et l’entreposage, et d’autres sont en voie de l’être, comme la livraison, le travail de bureau et même les industries créatives.
Outre la réduction de la consommation, d’autres mesures peuvent être prises pour lutter contre le changement climatique, comme l’augmentation de l’efficacité énergétique, la transition vers des sources d’énergie renouvelables et l’investissement dans la recherche et le développement de nouvelles technologies. Toutefois, la réduction de la consommation est une composante essentielle d’une approche globale de la lutte contre le changement climatique. Avec l’automatisation qui arrive à grands pas et qui supprime des emplois, l’économie globale pourrait bien se réduire, avec des baisses de salaire et moins d’emplois. Il se peut que nous nous dirigions déjà naturellement vers une économie basée sur ce dont nous avons besoin plutôt que sur ce que nous voulons. Avec l’automatisation croissante, les employés et les propriétaires d’entreprises pourraient trouver qu’ils ont beaucoup plus de temps à consacrer aux loisirs et à la famille. Les avantages pourraient finir par l’emporter sur tous les impacts négatifs.
Mais avec une population qui approchera les 10 milliards d’habitants d’ici 2050, nous devons encore repenser ce que la planète peut supporter et il se peut que nous devions encore mettre l’accent sur le consumérisme et la croissance, et passer à des modèles de production et de consommation plus durables. En fin de compte, l’ampleur de la réduction de la consommation requise dépendra des actions collectives des individus, des entreprises et des gouvernements, ainsi que de la disponibilité de technologies et de modes de vie alternatifs moins intensifs en carbone. La première étape consistera à passer le plus rapidement possible à une énergie propre. Lorsque l’énergie est abondante, bon marché et propre, le monde peut avancer très rapidement pour assainir d’autres industries. Le recyclage et la mise en place d’une législation sur la réparation et le recyclage des gros appareils tels que les machines à laver et les réfrigérateurs.
